Le jeûne

Le jeûne vous tente, mais vous ne savez pas comment ça se passe, si ça vous est adapté, ce qu’il faut faire et ne pas faire.
 
Je vais donc vous expliquer un peu, et qui sait peut-être vais-je vous convaincre de sauter le pas en vous inscrivant  à une session de jeûne accompagné que j’organise.
 
Il est possible de jeûner seul ou accompagné.
Seul rien de difficile, il suffit de programmer le moment ou vous souhaitez jeûner et commencer à la date choisie.
Mais le plus simple, pour débuter, est d’être accompagné.
Il existe différents types d’accompagnement au jeûne :

• Le jeûne à la maison, ou chacun reste chez soi, avec le suivi quotidien par un professionnel (naturopathe, médecin). C’est le type de jeûne que je propose.
  
• Le jeûne en groupe lors de séjour dans la nature, bien souvent.
  
• Le jeûne en centre spécialisé.
  

Les jeûnes à domicile ou lors de séjour sont généralement des jeûnes bien-être, d’une durée courte ne dépassant pas 7 jours. Au-delà, il est conseillé d’aller dans un centre pour avoir le suivi médical nécessaire à un jeûne plus long que 7 jours.
 
Le fait de jeûner va agir sur bien des points, en voici quelques-uns :

• Réduction des inflammations (à l’origine de bien des maux !!)
• Réduction de sécrétion d’insuline
• Réduction de la sécrétion des facteurs de croissance (hormone synthétisée par le foie en même temps que l’insuline et qui facilite la croissance des cellules et des tissus (adipeux y compris).
• Amélioration de l’immunité
• Augmentation du nettoyage cellulaire (les cellules qui dysfonctionnent ne vont pas résister au jeûne et vont être détruite puis éliminées)
• Augmentation de la fonction hépatique d’élimination des substances toxiques
• Amélioration de la concentration
• Permet le lâcher-prise
• Réduit l’anxiété
• Permet de retrouver le goût des aliments, y compris après un épisode de covid. Permet également de modifier l’aversion envers certain goûts.
• Régule le cholestérol, le diabète (de type 2), l’hypertension artérielle, les troubles métaboliques …

 
Jeûner, c’est agir pour rétablir l’homéostasie (si chère au naturopathe). Et avec des liquides circulants propres, le corps ne peut que mieux fonctionner, éloignant ainsi la maladie.
 
A partir du moment où vous apportez moins de 450 Kcal par jour à votre organisme et moins de 50 gr de glucides, vous commencez à jeûner. L’énergie dont vous avez besoin pour faire fonctionner votre corps ne sera plus produite à partir des aliments (glucides) mais à partir des graisses en créant des corps cétoniques, c’est ce que l’on appelle la cétose.
Cette cétose commence, en général, après 12 à 14h après la fin de l’ingestion du dernier repas (à condition qu’il n’ait pas été trop lourd).
 
Le jeûne doit être adapté à ses capacités et à ses besoins, et pour cela il existe différents types de jeûne. Je ne détaillerai que les jeûnes dits de bien-être car d’une durée inférieure à 7 jours, car au-delà, une surveillance médicale est obligatoire et ça devient un jeûne thérapeutique.

• Le jeûne intermittent :
  

Il existe différents types de jeûne intermittent, c’est assez en vogue actuellement. Le principe, pour les plus connus, consiste à ne manger que pendant un laps de temps plus ou moins long au cours de 24h. Vous avez le 20/4 (20 heures de jeûne et 4 heures pour pouvoir manger), le 16/8, le 14/10. Ce ne sont pas des jeûnes dans le sens où le corps rentre à peine en cétose quand il est à nouveau possible de manger. Ces méthodes sont plus apparentées à une alimentation cétogénique.
Il existe néanmoins un jeûne intermittent qui consiste à ne pas s’alimenter pendant 2 jours et de manger le reste de la semaine. (Si vous souhaitez des informations pour être accompagné pour bien débuter, n’hésitez pas).

• Le jeûne selon la méthode Büchinger :
  

C’est la pratique de jeûne que je propose lors des sessions de groupe que j’organise.
La cétose débutant en dessous du seuil de 450 Kcal pour moins de 50 gr de glucides par jour, il est donc tout à fait possible d’apporter certains nutriments à notre organisme, sans pour autant compromettre les effets d’un jeûne.
Cette technique permet de jeûner en famille car il est possible de partager un bouillon au moment des repas.
Au cours du jeûne, l’apport en boisson est également important.
J’expliquerai aux personnes intéressées ce qu’il est possible de faire et ce qu’il faut éviter.

• Le jeûne hydrique pur :
  

Lors de cette pratique seule les boissons sont autorisées. Cette technique est tout aussi efficace que la méthode Büchinger, mais peut se révéler plus fatigante, plus acidifiante, elle n’est donc pas adaptée à toute personne ayant la capacité de jeûner.
 
Selon le type de jeûne réalisé, il est donc possible de jeûner plus ou moins toute l’année.
Pour ma part, j’ai fait le choix de jeûner, au moins, 2 fois par an, au printemps et à l’automne.
Mais il est tout à fait possible de jeûner, 1 fois par semaine (48 heures de jeûne), 1 fois par mois, 1 fois tous les 2 mois ou 1 fois par trimestre ou par semestre.
 
Presque tout le monde peut faire un jeûne.
Il est conseillé d’éviter de jeûner avant la fin de la croissance, lors d’un souhait de procréation, au cours de la grossesse et de l’allaitement.
Les pathologies suivantes sont contre-indiquées :

• Arythmie cardiaque
• Décollement de rétine
• Dénutrition et cachexie
• Diabète de type 1
• Hyperthyroïdie
• Hypotension artérielle sévère
• Infection en cours (tuberculose …)
• Insuffisance hépatique avérée
• Troubles du comportement alimentaire (anorexie, boulimie)
• Troubles du comportement (colérique, agressivité)

 
En cas de compulsion alimentaire, il est conseillé de faire un bilan en naturopathie avant le début du jeûne, afin de réduire ces compulsions qui vont rendre le jeûne difficile, n’hésitez pas à me contacter si c’est le cas.
 
Dans tous les autres cas, il est possible de jeûner (sur une période courte de moins de 7 jours).
Néanmoins, si vous souffrez d’une pathologie et/ou si vous avez plus de 50 ans, il est conseillé de suivre le jeûne avec un suivi médical (en trouvant un médecin qui sera ouvert à cet accompagnement, ce qui n’est pas le cas de tous, par méconnaissance). Votre médecin généraliste est tout à fait à même de pratiquer ce suivi. Lors du rendez-vous il va pratiquer un examen général (poids, taille, tension, palpation, auscultation cardiaque et pulmonaire). Il pourra également pratiquer une analyse sanguine afin de rechercher des carences et des déséquilibres. Si votre médecin le souhaite, je tiens à sa disposition une liste d’analyse à réaliser. Votre médecin pourra alors décider, en cas de traitement, d’adapter la posologie.
 
Voilà, j’espère que cet article vous aura permis de mieux comprendre ce qu’est un jeûne et qu’il va vous donner envie de sauter le pas et de rejoindre l’un des groupes que j’accompagne régulièrement.
 
La prochaine session de jeûne accompagné se déroulera du jeudi 17 mars au mercredi 23 mars, pour un tarif de 70 euros par personne ou 120 euros pour un couple.
Inscription au 06 11 10 42 28 ou par retour de mail.

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